10 raisons de consulter pour ton trouble alimentaire…
Consulter pour ton trouble alimentaire quand tu souffres d’anorexie, de boulimie ou d’hyperphagie boulimique est souvent un pas difficile.
Voici des raisons qui nous ont été données à la Clinique St-Amour par des personnes qui ont fait ce premier pas…
« Aller chercher de l’aide, cela a été pour moi la première fois que je me suis choisie en dix années de souffrance. Bien que ce choix fut difficile, je sais aujourd’hui que c’est le choix le plus déterminant de ma vie. Aujourd’hui, je me choisis « moi » tous les jours et je renouvelle ce choix encore et encore, car je sais maintenant que j’en vaux la peine. »
« Je me sentais perdue et je n’avais plus de repères. Je ne savais plus quels étaient mes buts dans la vie et j’avais perdu ma motivation d’avancer. Je savais que j’avais besoin d’aide au niveau de mon alimentation, mais je ne savais pas par où commencer. J’avoue avoir hésité avant d’aller consulter. Aujourd’hui, je dois dire que ce fut l’une des meilleures décisions que j’ai prises jusqu’à présent dans ma vie. Du coup, je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont apporté leur soutien, car elles ont su m’outiller face à mon trouble alimentaire et elles ont ainsi contribué à me redonner espoir. J’en suis tellement reconnaissante aujourd’hui. »
« Mes raisons pour lesquelles j’ai consulté pour mon trouble alimentaire ? J’en avais assez d’être isolée dans la honte, le dégoût de moi-même, la culpabilité et les cachettes. Le vrai poids, c’était celui exercé par cette maladie sur l’ensemble de ma vie. Je me comprends de mieux en mieux. J’avance vers la légèreté de la guérison et je ne suis plus seule. »
« Simplement pour retrouver la personne que j’étais auparavant et vivre normalement ma vie de jeune femme de 20 ans. »
« J’avais l’impression de ne plus être moi-même. J’essayais tellement de devenir parfaite que j’ai fini par oublier qui j’étais réellement. Je voulais retrouver qui j’étais et m’enlever cette pression de ne jamais réussir à devenir ce que les autres voulaient et être de nouveau moi-même et bien… Ma route était trop remplie de marée de sanglots et de vagues de plus en plus insurmontables. »
« Au début, ma raison était les autres, mon copain, mon père et ma mère, ma sœur qui souffraient tous de me voir ainsi. Petit à petit, j’ai réalisé que je devais faire cette démarche pour les bonnes raisons. C’est moi qui a alors fait un choix qui fut déterminant par la suite pour arriver à persévérer dans les moments difficiles durant la thérapie que j’avais entreprise. »
« Je me suis tellement privée de belles occasions à plusieurs étapes de ma vie qui auraient dû être festives, mais qui n’ont été qu’ennuyeuses parce que celles-ci impliquaient quelque chose de très simple : manger ! J’ai touché le fond du baril. J’avais des rêves, j’approchais la trentaine et une urgence de vivre m’est venue. »
« Jusqu’où faut-il se rendre dans le trouble alimentaire ? Toujours trop loin dans cette spirale autodestructive qui nous possède involontairement comme un mauvais esprit. Nous croyons que nous pouvons nous en sortir nous-mêmes, mais de recommencement en recommencement, l’espoir diminue. Trop souvent nous allons trop loin ; 42 ans dans mon cas, après le point de bascule à l’âge de neuf ans. Par la suite, j’ai vécu des traumatismes, des silences, de l’isolement et le trouble alimentaire est demeuré en guise de protection. Le trouble alimentaire nous laisse souvent avec une honte, une faible estime de soi, une rage, de l’incompréhension, de l’impuissance, mais aussi de l’isolement, de la souffrance et une grande détresse. Consulter c’est se choisir. C’est accepter de se prioriser dans sa vie et cesser de remettre sa vie à plus tard. »
« J’en avais assez des diètes, du poids yoyo, des laxatifs occasionnels, du miroir de la mauvaise humeur, des soirées seule à compulser dans la nourriture, des occasions manquées, de la solitude, l’isolement, la tristesse, le désespoir… Bref, j’en avais assez et j’ai été chercher de l’aide. La meilleure décision de toute ma vie !»
«Quand j’ai entendu mes deux petits amours, mes enfants chéris, me dire: «nous, on te trouve belle maman», alors que je me critiquais devant un miroir, j’ai choisi de faire le premier pas et j’ai été chercher de l’aide.»